Immobilier : quels sont les prix des logements anciens de la région Occitanie ?

Après les fortes hausses de ces dernières années, le marché marque le pas. Mais les niveaux de prix restent néanmoins toujours élevés.

On ne sait pas trop comment interpréter les dernières statistiques de l’indice des prix des logements anciens, publié par le Conseil supérieur du notariat (CSN), en collaboration avec l’Insee. Alors que la tendance haussière, observée depuis quelques années, semble marquer le pas, les prix restent toujours accrochés à des niveaux très hauts. C’est le cas dans la quasi-totalité des départements de la région (l’infographie ci-contre). Explications.

Les niveaux de prix dans l'ancien, observés au second trimestre 2022 par les Notaires de France.
Les niveaux de prix dans l’ancien, observés au second trimestre 2022 par les Notaires de France. INFOGRAPHIE MIDI LIBRE

Le constat des notaires

« Au deuxième trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France se poursuit, malgré une légère inflexion », explique-t-on au CSN. Selon les données actualisées, la hausse était de 1,4 % sur un trimestre (par rapport au premier trimestre 2022) et de 1,7 % par rapport aux deux trimestres précédents. « Sur un an, la hausse de prix se poursuit : +6,8 % au deuxième trimestre, après +7,3 % au premier trimestre et +7,1 % au quatrième trimestre 2021 », précise la note du CSN. 

Pour autant, la hausse au second trimestre 2022 reste moins forte que durant les précédents trimestres. Faut-il pour autant en conclure que le fléchissement de la hausse des prix augure une baisse dans un avenir proche ? « Le troisième trimestre 2022 nous livrera une vision de plus nette de ce que sera le marché 2022 », souligne David Ambrosiano, président du CSN.

L’observation des agents immobiliers

« C’est vrai que c’est montré très avec le Covid, mais le problème aujourd’hui, c’est le manque de produits à la vente », commente Hélène Fraysse, présidente du groupement de professionnels de l’immobilier Syneos, basé à Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault. Elle estime que les prix « ne baissent pas, on dira plutôt qu’ils stagnent ».

Pour Bertrand Malquier, président de la Fnaim Languedoc Roussillon, « nous sommes aujourd’hui sur un double marché : un urbain et un littoral ». Le premier est plutôt celui de la résidence principale, avec des acheteurs soumis aux contraintes des prêts bancaires ». Le second est celui de la résidence secondaire : « dans lequel il y a très peu de sollicitations bancaires, un achat bonus avec aucune logique de rentabilité ». Et « même s’il y a une crise dans les prochaines années, les prix ne vont pas baisser, dans la mesure où la demande reste importante ».

Comment interpréter le niveau des prix ?

Ce qui est certain, et on l’a vu, c’est que la hausse est moins marquée. « On arrive à un seuil de prix, on n’est plus sur des +7 %, +8 % comme on l’a observé ces dernières années, mais plutôt sur des +3 %, +4 % », observe Thomas Bree, président de la Fnaim Hérault.  » Le marché immobilier gardois est resté dynamique sur les douze mois glissants. Nous semblons nous diriger vers une stabilité des prix et de volumes des volumes de ventes pour ce dernier trimestre », ajoute Sarah Galibert-Martin, son homologue gardoise. « Nous sommes encore sur un marché où les prix se tiennent bien, où c’est même encore un peu cher », reconnaît Me Pierre Devine, notaire à Roquemaure, dans le Gard.

Comment raisonner quand on est vendeur ?

L’évolution du marché de l’ancien va peut-être pousser les vendeurs à revoir leurs positions. « Nous sommes encore aujourd’hui dans une situation où les vendeurs des biens ne veulent pas baisser leur prix car ils espèrent encore réussir à vendre. Peut-être le feront-ils l’an prochain », note Me Pierre Devine. « Ce n’est pas ce que l’on observe aujourd’hui. Mais quand, dans 6 mois, les vendeurs constateront qu’ils n’arrivent pas à vendre, sans doute se décideront-ils à revoir leurs ambitions à la baisse », ajoute Hélène Fraysse. « Avec la hausse des taux d’intérêt, il y a une crainte de les voir encore croître fortement. Ajouté à l’inflation, cela donne un raisonnement qui pousse les candidats acquéreurs à finaliser leur achat », complète Thomas Bree.

Le contexte est-il favorable ?

Pour les acquéreurs, les nuages s’amoncellent. Nous sommes « dans un contexte qui demeure marqué par les incertitudes internationales, l’inflation et la contraction sensible de l’octroi des crédits immobiliers dues notamment à un taux d’usure devenu décorrélé des taux nominaux », rappelle David Ambrosiano, le président du CSN. « Tout dépend ce que l’on recherche comme produit. Si l’on veut acquérir un logement genre T3, T4, la situation actuelle est tendue », souligne Thomas Bree.

En effet, « beaucoup de petites surfaces sont revenues à la vente car avec les limitations de loyers, comme à Montpellier, elles ne constituent plus un investissement rentable. Le problème, c’est que ce ne sont pas des types de logements que recherchent les gens ». Cela crée ainsi une « crispation du marché ». Cette crispation se traduit par une baisse forte du volume de biens à la vente. « Il est évident que nous sommes sur une pénurie de biens au sortir du Covid. Les annonces ont chuté de 50 % par rapport à la même époque en 2021 sur le département », note Me Pierre Devine. « Le volume de ventes a baissé d’au moins 40 % », selon Hélène Fraysse.

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Prix de l’immobilier à Nîmes en septembre 2022 : les indices à l’achat et à la location

Prix du mètre carré, loyers, tendance du marché local : notre point détaillé sur le marché de l’immobilier à Nîmes au 1er septembre 2022.

Vous êtes tenté de louer ou d’acheter un bien à Nîmes ? Grâce aux données de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) et de l’Observatoire Clameur, voyez les niveaux de prix et de loyers qui y sont observés.
Si votre souhait est d’investir dans la pierre, notez d’abord que, selon l’indice de la Fnaim, au 1er septembre 2022, le prix moyen du mètre carré était de 2.486 € /m² dans cette ville. En trois mois, une croissance de cet indice de 1,7% a été relevée, contre 9,1% sur 12 mois, des variations qui illustrent l’attractivité du marché nîmois. En comparant l’indice sur les trois dernières années, on note une hausse importante des prix de l’immobilier : +22,7%.

Prix au m² à Nîmes : panorama des placements immobiliers en septembre 2022


Afin d’aller plus en profondeur sur le niveau des prix immobiliers pratiqués à Nîmes, sachez qu’en moyenne, au 1er septembre 2022, les maisons s’échangeaient aux alentours de 3.118 €/m², contre 2.203 €/m² pour les appartements. Dans le détail, voici les montants relevés par catégorie de logement :

  • Maison T3 : 3.409 €/m²
  • Maison T4 : 3.154 €/m²
  • Maison T5 : 2.974 €/m²
  • Maison T6 et + : 2.991 €/m²
  • Appartement T1 : 2.453 €/m²
  • Appartement T2 : 2.487 €/m²
  • Appartement T3 : 2.266 €/m²
  • Appartement T4 et + : 1.913 €/m²

Au niveau départemental, le prix moyen du mètre carré est de 2.427 €. Dans la ville, il est 2% supérieur à ce dernier. Retrouvez les annonces des professionnels de Fnaim : des biens immobiliers en vente ou à la location sur Nîmes.

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Loyers à Nîmes : prix au m² sur les 4 précédents trimestres

La base de données de Clameur s’appuie sur les baux conclus pendant un an à Nîmes. Vous pouvez ainsi obtenir une idée des loyers par type de biens.

À Nîmes, le loyer médian* des appartements revient à 11 €/m², toutes surfaces confondues et hors charges, pour ce qui est de la période de référence des 4 derniers trimestres.
En étudiant la même période un an plus tôt, on observe que l’évolution des loyers dans cette commune est à la hausse, avec +1,1% d’évolution.
Aperçu des loyers médians* hors charges suivant les typologies de locations à Nîmes (4 derniers trimestres) :

  • Appartement T1 : 15 €/m²
  • Appartement T2 : 11 €/m²
  • Appartement T3 et + : 9 €/m²

+0,4% pour les biens locations de type T1, +1,9% pour les T2 et +0,5% pour les logements de type T3 et + : voici l’évolution des loyers au regard de la même période l’année dernière. Les chiffres sur 5 ans sont les suivants : les loyers ont évolué de +26,3% pour les T1, de +6,8% en ce qui concerne les biens de type T2 et de +2,1% pour les locations plus vastes, de type T3 et +.

* Le prix médian montre que la moitié des baux ont été conclus à un prix inférieur, et l’autre moitié, à un tarif supérieur. Cet indicateur est plus représentatif des transactions réalisées qu’une moyenne car il est moins influencé par les valeurs extrêmes.

Et si vous viviez à Nîmes ?

Située dans le département du Gard en région Occitanie, Nîmes s’étend officiellement sur 162 km² et abrite une population totale de 149.633 résidents.
La ville de Nîmes ne manque pas de qualités. Parmi les équipements de la ville recensés par l’Insee, niveau culture, elle comptabilise 3 théâtres et 4 cinémas. Du côté des équipements sportifs, on trouve 11 piscines, 21 gymnases et 20 stades. Pour les pauses shopping et les courses, il y a 2.417 commerces. Comptant 9 espaces verts, la commune met à disposition des habitants, des étudiants aux retraités en passant par les familles, des endroits calmes et plaisants.

Source : https://www.capital.fr/immobilier/prix-de-l-immobilier-a-nimes-les-indices-a-l-achat-et-a-la-location-du-mois-1

Retraites : ces quatre villes de la région Occitanie dans le top 10 du classement des endroits où il fait bon vieillir

Nos confrères du Parisien ont établi un classement des villes où il fait bon vivre pour les retraités. Dans ce palmarès figurent quatre villes de la région Occitanie dans le top 10.

Vous êtes en fin de carrière ? La retraite approche et vous vous demandez où vous installer afin d’en profiter au mieux ? Ce classement est fait pour vous. En effet, nos confrères du Parisien ont dressé le palmarès inédit des villes où il fait bon vivre pour les retraités. Et dans le top 10, surprise : quatre villes de notre belle région.

La région Occitanie a la côte !

Pour établir leur classement, nos confrères ont ici croisé les résultats d’une trentaine de critères comme le cadre de vie, la vie sociale, l’offre de santé, la sécurité ou la météo. Les villes de moins de 20 000 habitants ont été exclues. Balades au grand air, médecins en nombre suffisant, verdure, météo, transports… voici le top 10 des villes qui répondront (presque) à toutes vos attentes.
Biarritz
Carcassonne
Dax
Rodez
Millau
Bastia
Libourne
Gap
Ajaccio
Nîmes
Ce palmarès fait donc la part belle à l’Occitanie, et surtout à l’Aveyron ! Et dans le top 20 figure aussi… Béziers, dans l’Hérault. Encore une ville de la région, vous savez donc où poser vos cartons.